Quels examens ?
Comment fait-on le diagnostic ?
Dans la grande majorité des cas, le lichen scléreux vulvaire est diagnostiqué sur le simple aspect des lésions par un médecin dermatologue ou gynécologue expérimenté.
Cependant, pour confirmer le diagnostic, et du fait de l' évolution chronique et récidivante potentielle de cette affection, il est parfois proposé de faire une biopsie.
Cette biopsie se fait à l' aide d' une anesthésie locale, et le plus souvent au cabinet du médecin.
Avec quelles maladies ce diagnostic peut-il être confondu ?
Les autres causes de démangeaisons, de fissures et/ou de blanchiment de la vulve, sont représentées par des mycoses récidivantes ou chroniques, un eczéma chronique, un psoriasis, un vitiligo et surtout une atrophie vulvaire liée à la ménopause.
La biopsie permettra alors de faire un diagnostic précis.
Faut-il faire une prise de sang ?
Une maladie de la thyroïde est parfois associée avec le lichen scléreux. Il peut donc être justifié de rechercher un dysfonctionnement de la thyroïde, lorsqu' il existe des signes cliniques évocateurs ou d' autres cas dans la famille. Mais dans la majorité des cas aucun bilan sanguin n' est nécessaire.