Lien entre maladies dermatologiques et psychologie
« Les maladies de peau se voient… et c’est souvent difficile à vivre. » Dans cette vidéo, le Pr Laurent Misery, chef du service de dermatologie du CHU de Brest, explique le lien étroit entre maladies dermatologiques et santé mentale.
Anxiété, dépression, perte d’estime de soi… Les conséquences psychologiques sont fréquentes, notamment lorsque les lésions touchent le visage, les mains ou les zones intimes.
Les démangeaisons chroniques peuvent aussi altérer profondément la qualité de vie.
Certaines périodes de la vie, comme l’adolescence avec l’acné, sont particulièrement sensibles.
Retenons une chose : chaque personne vit différemment sa maladie cutanée, mais il est essentiel de prendre en compte l’impact psychologique dans la prise en charge.
Troubles du sommeil, perte d’envie, isolement, tristesse, inquiétudes, voire idées noires : ces signes ne doivent pas être banalisés.
Ils peuvent être liés à une maladie cutanée… ou pas, mais dans tous les cas, il est important d’en parler à son médecin traitant ou à son dermatologue.
Mettre des mots sur sa souffrance permet d’être mieux compris et accompagné, parfois avec des solutions adaptées.
Même en 10 minutes de consultation, il est essentiel de parler non seulement de la peau, mais aussi des conséquences psychologiques, sociales ou sportives liées à la maladie.
Le dermatologue peut proposer différentes solutions :
- Un traitement adapté (parfois antidépresseur ou anxiolytique si nécessaire)
- Une orientation vers un psychologue ou un psychiatre
- Une aide pour trouver une psychothérapie adaptée
Ne restez pas seul face à une souffrance psychique : en parler à votre dermatologue, c’est ouvrir la porte à des solutions.